lundi 23 mai 2011

AGE - 5 Juin 2011 - 18h Academic City - Questions /Réponses sur le projet de développement du LFIGP

Liste réalisée à partir des échanges qui ont suivis les deux réunions d'information

des 4 et 6 avril 2011 à Ruwayyah et Sharjah

Nouvelle école :

1) Y aura-t-il des couloirs climatisés ? (ce qui n’est pas le cas au Collège-Lycée)

Il est prévu que les couloirs de la nouvelle école soient fermés et climatisés.

2) Y aura-t-il une cour de récréation par cycle ?

La partition des aires de récréation n’a pas encore été définie mais on peut déjà assurer que le cycle 2 sera séparé du cycle 3.

3) Comment le collège – lycée pourra-t-il absorber la montée en charge du secondaire compte tenu du nombre de classes par niveau prévues dans la nouvelle école ?

Le collège-lycée dispose à ce jour de suffisamment de classes/divisions et d’espace pour accueillir une montée en charge jusqu’en 2016/2017. De plus des salles additionnelles sont prévues dans la nouvelle construction, avec un accès exclusif possible, pour le collège..

4) Mode de recrutement des enseignants et autres pour la nouvelle école ?

Au cours de l’année précédent l’ouverture des nouvelles classes, sur proposition du chef d’établissement, le conseil d’établissement donnera un avis sur la demande d’ouverture de poste de résident. Il en sera de même pour le CDG puisqu’il y aura une incidence financière. Ces propositions se fonderont, en accord avec le directeur d’école, sur un encadrement de recrutés locaux par un nombre suffisant de résidents. Les créations de postes dépendront des supports de postes dont disposera l’AEFE.

Le recrutement des titulaires suit une procédure bien établie : sur proposition du chef d’établissement, après avis de la commission consultative paritaire locale (CCPL) l’Agence recrute des titulaires.

5) Pourquoi deux sites à savoir maternelle et élémentaire ? Problème potentiel de dépose des enfants entre les deux.

La décision de construire à Ruwayyah est liée à la gratuité du terrain sur lequel le projet est prévu. Le LFIGP n'a pas aujourd'hui les moyens de prendre en charge une location.

Toutefois, le terrain en question n'offre pas la capacité suffisante pour construire à la fois l'élémentaire et la maternelle. Il a donc été décidé de conserver la maternelle à Oud Metha dont la localisation reste intéressante.

Financement :

6) Aujourd’hui, les ressortissants français bénéficient d’une réduction de 10% sur leurs frais de scolarité. Qu’en sera-t-il dans les années à venir alors que des augmentations de frais sont prévues pour absorber la construction ?

Quelle sera la part des frais de scolarité dans le financement du projet ?

Le Conseil de gestion s'est fixé pour objectif de rechercher des sources de financement alternatives pour le projet, notamment auprès des entreprises, afin que la charge financière ne porte pas, ou marginalement sur les parents. Si ces objectifs sont atteints, l'impact du projet de construction sera donc quasiment neutre sur les frais de scolarité. En revanche, les frais de scolarité devront permettre d'assurer les couts de fonctionnement du lycée et donc sa pérennité. Le système actuellement en place devrait par conséquent rester à l'identique.

7) Y a-t-il un risque que Oud Metha se retrouve en déficit ?

A priori non puisque ce site deviendra l’école maternelle pour laquelle la demande est très forte (150 demandes d’inscriptions en PS cette année pour 50 places disponibles). De plus, plus de 250 naissances ont été enregistrées au Consulat général de France cette année, beaucoup d'entre eux seront à scolariser en 2014.

8) Concernant les options de fondateurs, si les fonds sont injectés dès maintenant, ils ne seront plus utilisables après alors que les dépenses de fonctionnement de l’établissement n’auront pas diminué. Quel sera alors l’impact de l’option de fondateur sur le fonctionnement quotidien de l’école ?

En terme de revenus, l'objectif fixé, s'il permet de sécuriser le financement du projet, ne remet pas en cause les sources de revenus car il ne devrait représenter au maximum qu'entre 60 et 100 élèves (sur un total de 2500). Cette donnée est bien évidemment intégrée dans le plan de financement.

9) Que se passera t-il si les options de fondateurs ne permettent pas de lever les 5 millions (minimum) souhaités ?

Compte tenu de la progression significative du nombre d'entreprises à Dubaï, du développement d'activités nouvelles, de la difficulté pour celles-ci de scolariser les enfants de leurs expatriés, le conseil de gestion pense que c'est un objectif réalisable.

10) De même, que se passera t-il si le prêt est refusé ?

L’équipe du conseil de gestion a déjà testé certains établissements bancaires susceptibles d’être intéressés par le projet et les premiers retours sont encourageants. De plus, les démarches seront entreprises pour rechercher une garantie de l'Etat français.

AGE et vote :

11) Le projet se fera-t-il si peu de parents viennent voter ?

Les statuts n’imposent pas qu’une majorité de parents membres votent. Si le quorum n’est pas atteint en séance, une nouvelle assemblée générale est convoquée ½ heure après et le vote se fait à la majorité simple des voix exprimées. Un vote par correspondance sera également ouvert.

Ecole primaire de Sharjah

12) La nouvelle école sera-t-elle remplie par les élèves de Sharjah ?

Au moment de l’ouverture de la nouvelle école à Academic City, les enfants du LFIGP Sharjah auront-il la priorité pour s’inscrire sur le nouveau site (et à Oud Metha pour les maternelles) par rapport aux nouveaux enfants ? Quels seront les critères de transfert des enfants de Sharjah ?

Certains élèves de l’école de Sharjah qui souhaitent être transférés, pourront rejoindre le nouveau site (les critères d'accès sont actuellement à l'étude). Cela étant dit, de nombreuses familles ont exprimé le souhait de rester à Sharjah.

13) Quel avenir pour Sharjah ?

Un comité de réflexion, composé de parents de Sharjah, du conseil de gestion, de responsables du LFIGP et d'enseignants a été créé pour réfléchir à la future école primaire de Sharjah. Il y a d'ores et déjà plusieurs pistes de réflexion et celles ci seront complétées au fur et à mesure des échanges. Par ailleurs, il est précisé que l’intention du LFIGP est bien de conserver une école primaire française à Sharjah.

14) Si l’enquête qui va être lancée à Sharjah révèle que 150 élèves restent à Sharjah, qu’adviendrait-il alors de l’école de Sharjah ?

Le nombre d'élèves n'est pas déterminant pour la conservation ou non d'un site à partir du moment où celui-ci est correctement dimensionné. Il existe plusieurs écoles françaises dans le monde avec des effectifs bien plus réduits que 150 élèves.

15) Y aura-t-il un secondaire à Sharjah ?

Cela dépend. Le comité de réflexion sur l’école de Sharjah travaillera aussi sur cette option. Il est toutefois précisé que si l’école de Sharjah souhaite se doter d’un secondaire, cela devra se faire non plus sous l’égide du LFIGP mais dans le cadre d'un nouvel établissement (dont le statut pourrait être identique). Il ne peut en effet y avoir deux sites secondaires au sein d’un même établissement AEFE à l’étranger.

En revanche, il est tout à fait possible de garder, au sein du LFIGP, deux ou trois sites d'enseignement primaire.

16) Au cas où l'école de Sharjah changerait de statut et passerait sous gestion "AFLEC" ou "Mission Laïque", quel impact cela aura-t-il sur les équipes pédagogiques ? En particulier s’agissant des expatriés et des résidents ?

Les résidents peuvent tout à fait rester dans la « nouvelle » structure de Sharjah et si l’établissement reste conventionné, aucun changement n'interviendra. S'il est homologué (sans convention), les titulaires peuvent rester sous statut de détachés administratifs (toujours en fonction des possibilités budgétaires de la France).

17) Pourquoi est-ce un problème de garder la situation actuelle et l’école de Sharjah telle qu’elle est aujourd’hui ?

Le site actuel de Sharjah est dimensionné pour accueillir environ 1000 élèves. La fréquentation actuelle, sous l'effet conjoncturel de la saturation des deux écoles primaires françaises de Dubaï, est d'environ 400 élèves. Projet de construction ou pas, il est impératif, pour des raisons financières, d'ajuster le site à sa fréquentation. Ceci ne veut pas dire renoncer aux équipements sportifs ou installations liées à l'activité actuelle de l'école.

Les bâtiments non utilisés, non climatisés vont se détériorer très rapidement. Les couts de fonctionnement en augmentation (en dépit des économies réalisées) ne permettent pas, à terme, d'assurer le maintien du site dans des conditions acceptables.

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